Marie-Thérèse Bonfanti, 25 ans, avait disparu le 22 mai 1986 après s'être rendue dans un immeuble de Pontcharra, en Isère, pour distribuer des journaux gratuits.
Sa pile de journaux avait été retrouvée dans le couloir de cette maison de trois étages comprenant six logements et baptisée "La maison Chatain", du nom du propriétaire de cette grande bâtisse, Yves Chatain.
Deux employés de la SNCF qui travaillaient dans la gare voisine, avaient entendu un cri en provenance de l'immeuble.
La voiture de la jeune femme avait été retrouvée devant cette maison, portes non verrouillées, les clés sur le contact et le sac à main sur le siège passager.
Elle ne s'était jamais rendue, à 16h30 comme prévu, chez la nourrice qui gardait ses deux enfants de 6 mois et 4 ans. Le soir, inquiet de ne pas la voir rentrer, son mari avait donné l'alerte.
Trente-six ans après, Yves Chatain, le propriétaire de la maison, a été interpellé dans le centre de la France où il s'était installé.
En garde à vue, les enquêteurs l'ont confronté à une série d'éléments l'impliquant. L'homme, âgé aujourd'hui de 56 ans, a reconnu le meurtre de la jeune femme. Il aurait indiqué avoir caché le corps de Marie-Thérèse Bonfanti dans une forêt.
Il a été mis en examen en début de semaine pour "enlèvement", "séquestration" et "meurtre" puis écroué.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article